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Mon réseau local est essentiellement composé de machines Linux (pc, rasberry pi, ...) ainsi que d'un mobile Android.
Je dispose d'une connection fibre SFR en IPV6 & IPV4 CGNAT donc avec une addresse IPV4 partagée.
Mon réseau n'est donc accessible de l'exterieur qu'en IPV6.
Ma machine Linux principale est un PC sous Debian Testing (trixie).
La connection à la box SFR se fait sans problème mais l'installation ne peut pas se faire avec seulement une machine Linux.
Il faut installer un client qui n'est disponible que sur les systèmes grand=public (Windows, MacOS, Android et iPhone).
J'ai rapidement scanné les ports les plus évidents (http, https, ssh, ...) mais rien se semblait disponible.
Note à moi même: Si un jour je fais un factory-reset alors il faudra que je pense à faire un scan complet avec nmap.
Je me résoud donc à installer l'application Android AiMaster qui détecte rapidement mon NAS sur le réseau local.
Il suffit de répondre à quelques questions et le NAS est prêt.
j'ai sélectionné Single comme niveau de RAID pour mon unique SSD.
l'installateur ne m'a proposé que EXT4 comme système de fichier. Les NAS plus évolués d'Asustor proposent aussi Btrfs.
Une fois l'installation terminée, le NAS est accessible en http et https respectivement sur les ports 8000 et 8001. L'interface s'appelle ADM, ici en version 4.2.2.RI61.
Je ne vais pas détailler l'interface ADM. C'est intuitif mais assez limité.
Mon principal grief concerne le File Explorer. Il offre toutes les opérations de base sur les fichiers (renomer, copier, déplacer, ...) mais c'est tout. Il est possible d'afficher les images et les vidéos mais pour tout les autres types de fichier la seule action possible est le téléchargement. Un petit éditeur de fichiers textes aurait été le bienvenu.
Ayant choisis 'Single' lors de l'installation, j'espérais que mon SSD serait formaté avec une partition classique.
En fait non, il contient un RAID 1 de 1 disque. En pratique, cela signifie que si je dois un jour monter ce disque sur ma machine Linux, il y aura une étape supplémentaire pour assembler le raid array. Rien de bien méchant.
L'utilisateur xxxxxx créé lors de l'installation possède l'id 1000 et est membre des groupes users (100), administrators (999) et xxxxxx(1000)
Le groupe administrators permet de passer root avec sudo (ou sudo -i pour avoir un shell).
A noter que le serveur ssh n'autorise l'accès que pour root et les membres du groupe administrators.
Ce groupe contient également un utilisateur admin (999) qui est désactivé par défault.
Pour explorer plus facilement le NAS via ssh, je recommande donc de réactiver temporairement l'utilisateur admin depuis l'outils Access Controle de l'interface web.
Cela réactivera également l'utilisateur root avec le même mot de passe que admin.
La pluspart des outils de base sont basés sur BusyBox v1.31.1 (https://busybox.net/). C'est assez classique pour ce type de machine.
Il y a de quoi faire car BusyBox semble avoir été compilé avec quasiment tout ses outils. Par contre, je ne parierai pas que tout ces outils fonctionnent correctement. L'interface web n'apprécie pas toujours que je fasse des changements dans son dos.
man est installé mais pas les pages. La pluspart des outils de BusyBox supportent toutefois une option --help qui donne quelques informations utiles.
BusyBox propose les 2 shells /bin/ash et /bin/hush. La différence entre les deux n'est pas claire mais je suppose que /bin/sh est en fait ash. Aucun shell moderne tel que bash ou zsh n'est installé par défaut (mais c'est possible avec l'application Entware).
La seule fonctionnalité vraiment manquante est un éditeur de texte.
Il y a bien le vi de BusyBox mais je suis un emacsien pur jus depuis quasiment 30 ans donc cela ne m'inspire pas.
Je me contenterai bien de nano mais l'App Store d'ASUSTOR ne le propose que pour leur modèles avec processeur Intel. Aucun éditeur pour les modèles avec processeur ARM! C'est embettant.
Note: je découvrirai plus tard que l'application Entware permet d'installer de nombreux packages parmi lesquel j'ai trouvé Nano et Zile (un clone d'emacs écrit en lua).
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